Enfin un printemps qui chante ?

Même si la fin avril et le début de mai sont un peu chaotiques, globalement, les gestionnaires de points de vente horticoles ont plutôt le moral en ce printemps. Les premiers mois de l'année se sont tous inscrits en positif et le beau temps d'avril a largement favorisé les activités de jardinage et de plein air. Trop et trop tôt avec à la clé un risque de blocage en raison d'une sécheresse annoncée qui pourrait porter ombrage aux arrosages estivaux ? On l'a craint fin avril, mais les pluies ont depuis un peu rassuré tout le monde.

Évidemment, ce n'est que dans un bon mois qu'on pourra dresser un bilan final de cette saison de printemps, mais globalement, on peut penser que l'ambiance des principaux rendez-vous professionnels de ces prochaines semaines, Jardins, Jardin aux Tuileries (pages 6 et 7), à Paris, puis le Salon du végétal, à Nantes (44), du 20 au 22 juin, pour ne citer que ces deux-là, sera plus décontractée que ces dernières années.

Reste qu'à plus long terme, notre métier n'est peut-être pas plus climato-dépendant qu'économico-dépendant. Au niveau du grand public, les élections en cours marquent le début d'un nouveau cycle qu'il est encore un peu tôtpour évaluer. Du côté des collectivités, par contre, les choses semblent bouger. Notre confrère Le Moniteur révèle, par exemple, dans son édition du 28 avril, que les budgets d'investissement des grandes intercommunalités sont pour la plupart en hausse significative : + 49,5 % à Grenoble (38), + 33 % à Nantes... De quoi alimenter le moteur des projets pour les prochaines années, des aménagements que l'on souhaite très verts. Et si 2017 marquait enfin le début d'un cycle positif pour nos métiers ?

PAR PASCAL FAYOLLE